Castenedolo

Castenedolo, depuis sa création, fut un bourg consacré à l’agriculture et chaque initiative de la commune avait pour but de se procurer, en lien avec le monastère de S. Eufemia et de la ville, l’autonomie administrative. Tout cela, jusqu’à ce que ,subitement, en 1428, l’auto nomie soit donnée au comte de Carmagnola, capitaine de ventura au service de Venise. Son fief fur bref, qui dura jusqu’à 1432, puisque Carmagnole fut decapité à Venise. A ce stade, la Commune fit acquisition des biens de l’infortuné comte et, comme la majorité des communes brescianes, se dota en 1444 d’un ensemble de lois, Gli Statuti, edités par Geroldi en 1944. La période vénetienne, d’environ  plus ou moins quatre cent ans poco, vit Castenedolo dans les  conditions similaires dans lesquelles se trouvaient tous les villages normaux du comtat brescian. “En définitive, les meilleures terres appartiennent aux propriétaires vivant en ville, qui sont accordées afin de les louer aux paysans qui, de cette façon,  réussissent à obtenir maigres revenus supplémentaires, en plus de ceux provenant de leurs terres”, qui étaient considérées comme effectivement médiocres. Les biens comnunaux étaient jalousement conservés par les habitants d’origine, tandis que les étrangers avaient à  lutter  pour etre admis dans la gestion administrative de la communité. Le vent du changement, et pas seulement celui de la révolution française était nécessaire pour résoudre le problème des étrangers. En revanche, il n’y  avait pas de réponses au problème de latifundia: les nobles ont perdu leurs propriétés, tandis que les terres de la classe moyenne se sont développées. L’autrichien Catasto a souligné ce grand écart en reportant par écrit le nom des propriétaires terriens les plus influents: Valsecchi Luigi,

Filippini Pietro, Borghetto Giuseppe et  Zampiceni Giovanni Antonio. Il y avait également de nombreuses institutions charitables comme l’Hopital Maggiore de  Brescia e l’Orphelinat maschile (appelé La Misericordia), qui comptait à l’époque de Napoléon environ 3000 perchoirs, qui augmentèrent à l’époque autrichienne. Paysans et petits propriétaires étaient contraints au métayage. Les biens, en dehors des produits agricoles, provenaient des activités des vers à soie ou d’autres activités à l’usine. Il y avait un aspect particulier dans lepays, la naissance et le développement de la frangiaie, soutenu aussi par le travail des Mères Canossiennes.