Quasiment toutes les contrées qui entourent la ville de Brescia, depuis le Xvème siècle, ont fait l’objet de l’attention de nobles et de marchands citoyens qui ont investi leurs gains dans la terre et dans des villas, devenant ainsi les propriétaires de la majorité des terres. Capriano, avec sa colline, ses forêts et ses terres fertiles. Châteaux, tours de défense et maisons de vacances embellissent le paysage au point que Agostino Gallo, marchand de drap de laine du XVIe siècle et écrivain sur l’agriculture, décida de créer le dialogue entre ses deux grands partis dans la Torrazza Capriano. Avoir un bois comme la famille Bellasi, alors, signifiait posséder du bois de construction, avoir la possibilité de chasser (apprécié de la noblesse) et les revenus de personnes qui pouvaient ramasser du bois à faire brûler : un bel héritage. Parce qu’ils avaient dû récupérer une partie du terrain à faire fructifier, le Guerrini définit une des familles les plus méritantantes de l’agriculture bresciane. La richesse initiale provenant de leur commerce à succès concernait des textiles et des tapis qui avaient été faits pendant des siècles à Bellagio. La majorité de la population avait été employée en tant que gardiens de la noblesse, ou métayers quotidiens, avec la vie qui va avec, ou encore admis à cultiver de petites parcelles de terres qui avaient pu etre conservées ou achetées. On ne peut cepandant pas parler de Capriano sans faire référence au lien qui lie à la famille des Di Rosa et à la figure de s. Maria Crocefissa (au siècle Paola). Les Di Rosa proviennent de Bagnolo où, en1454, ils vendaient quelques moulins à la municipalité; ils répandaient leurs possessions à Capriano. Ici se rendent durant l’été les menbres de la famille pour passer quelques jours de vacances. Et ici exactement venait la comtesse Camilla Alban en compagnie du père Clemente et de la mère de Bergame, ensemble avec la soeur Ottavia et les frères, ainsi que Paola. Celle-ci serait devenue Soeur Maria Crocefissa, quand le père fit construire une filature Acquafredda et fit engager des dizaines de jeunes de la région basse de Brescia pour travailler, il n’avait pas eu honte de transformer la grande salle où les ouvriers travaillaient dans une sorte de cloître où le bruit des machines se mêlait à des chants religieux. A Capriano, cependant, il fit donner des contributions économiques pour organiser l’oratoire masculin et féminin, reconstruire l’autel, les maisons et la statue de st. Luigi. Non seulement cela; quand le choléra sont apparus Paola Di Rosa était parmi les malades du pays. Dans son palais, en 1908, a été ouverte une école maternelle et une école de commerce et, en 1935, l’hôpital gériatrique “Paola Di Rosa”.